Benjamin ROUX.
Imaginez une ligne qui naîtrait au cœur de la terre, glissant à travers les âges, puis remontant en surface pour frôler l’infini. C’est ce fil conducteur qui traverse mon travail : un dialogue entre la lenteur majestueuse des sédiments, la fulgurance de notre quotidien et la frénésie d’une société en quête de toujours plus. Les lignes du bois, de la pierre, souvent inspirées par la photographie, révèlent alors une histoire à plusieurs échelles : celle de la matière qui s’use et se transforme, et celle de l’Homme, suspendu entre contemplation et surconsommation. À travers cette tension, j’invite chacun à éprouver ce vertige du temps, tantôt trop long, tantôt trop court, et à renouer avec la poésie silencieuse de ce qui nous entoure.











